“Gouache & Aquarelle : deux langages de lumière”
- Sandra Roussy Menia
- 15 oct.
- 3 min de lecture
Il y a des peintures qui murmurent et d’autres qui chuchotent plus fort. L’aquarelle et la gouache, elles, dialoguent. L’une respire, l’autre caresse. Deux techniques si proches par la matière — l’eau et le pigment — et pourtant si différentes dans leur manière de révéler la lumière.
Aquarelle : la transparence qui respire
L’aquarelle, c’est le souffle. Elle laisse le papier vivre, fait vibrer la lumière et traduit les émotions en légèreté. C’est une technique de patience et d’élan à la fois : l’eau décide autant que la main. Je l’aime pour sa sincérité, sa clarté, cette part d’imprévu qui rend chaque œuvre unique.
C’est ce que nous travaillons dans mes stages et ateliers : observer, simplifier, laisser respirer la couleur. Apprendre à peindre sans brusquer — juste accompagner la lumière.

Gouache : la matière voluptueuse
La gouache, elle, se fait plus dense, plus charnelle. Ses pigments extra-fins accrochent la lumière d’une autre manière : plus intense, plus enveloppée. C’est une peinture qui s’étale, qui s’assume. On peut la caresser du pinceau, la modeler, la faire vibrer sans qu’elle perde sa douceur.
Elle offre des contrastes riches et des mélanges subtils, parfaits pour exprimer la profondeur et la texture. Loin du souvenir des petites pastilles d’école, la gouache d’artiste est une matière noble, contemporaine et pleine de caractère.
👉 C’est autour de cette matière que j’ai imaginé mon prochain stage "Couleur et matière : la gouache", les 9 et 10 janvier 2025. Deux jours pour apprendre à créer ses propres couleurs, explorer la densité du pigment, et peindre ensemble une œuvre guidée autour du rose, notre fil conducteur. Une immersion dans la sensualité de la couleur, la lenteur du geste et le plaisir du mélange.
Entre lumière et mouvement

Dans mes dernières gouaches, Cinéma Victoria et Faubourg Reclus, j’ai cherché à peindre la ville autrement. Les verts menthe givrée, les turquoise et les jaunes solaires illuminent les façades, tandis que des violets et des bleus profonds créent des contrastes vibrants. Les perspectives s’y déforment légèrement, les lignes se penchent, le regard circule. Chaque œuvre devient un instant suspendu — un souffle entre le réel et la fiction.

🌟 En décembre : place à l’exposition
Mes nouvelles œuvres à la gouache seront présentées lors de mon exposition de décembre 2025, un rendez-vous autour de la lumière urbaine, de la couleur et de la matière. Trois jours pour découvrir mon travail et plonger dans ces ambiances sensibles et vibrantes.
Exposition collective dans mes locaux (Voglans en Savoie) avec MattB (Artiste plasticien) et Dominique Caspar (Photographe urbain)
En résumé
L’aquarelle et la gouache ne s’opposent pas, elles se complètent. L’une capte la lumière, l’autre la façonne. Et moi, j’aime passer de l’une à l’autre selon l’histoire que je veux raconter.
Si vous aimez peindre, explorer, ressentir — alors cet hiver sera fait pour vous.
à très vite !
Sandra





















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